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PLUSIEURS FEMMES ALLAITANTES DEPLACEES ET LEURS ENFANTS COURENT LES RISQUES D’ATTRAPER LES MALADIES DE LA MALNUTRITION ET SOLLICITENT UNE ASSISTANCE URGENTE DANS LES SITES DE CAMPEMENTS DANS LE TERRITOIRE DE NYIRAGONGO AU NORD-KIVU A L’EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, alerte  l’ONG CCV/RDC

Selon notre observation et enquête menée sur terrain  auprès des femmes allaitantes dans les sites de campement en Territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, Plus de 1.500 femmes allaitantes et 2.000 nourrissons courent les risques de la malnutrition et traversent un moment difficile. Ces femmes ne parviennent pas à produire du lait maternel aux enfants par manque d’une alimentation appropriée faute de moyens. Ces victimes de la guerre du M23 et la FARDC depuis l’an 2021 dans le territoire de Rutshuru commencent à afficher des mauvais signes de la malnutrition suite au manque d’une alimentation appropriée pendant la période d’allaitement. On pouvait voir le gonflement de joues, transformation des couleurs de la peau (Noire en jaune) ainsi que d’autres symptômes chez les enfants. Elles sont en difficultés alimentaires. « je viens de mettre au monde, à ce jour, je ne fais rien, comme je n’ai pas encore eu la force, je reste sur place et dans la ville de Goma aucun endroit où je peux aller demander le travail étant une femme allaitante qui vient de mettre au monde, le grand problème que j’ai, c’est la famine, cet bébé est mon 8e  enfant, on ne trouve pas de la nourriture, pas de la bouillie, une femme allaitante doit prendre de la bouillie chaque matin, chose étonnante depuis que j’ai mis au monde, je ne sais pas le goût de la bouillie, le bébé n’allaite rien car c’est de l’eau et pas du lait maternel et sa santé ne sera pas bonne, au finish, il attrapera le KWASHORKOR même si c’est un bébé d’un mois et de même que moi, est-ce que tu vois ma santé, est-elle bonne? Peux-je prendre de la nourriture que je ne trouve pas? Une fois trouver la chance, là je mange une fois le jour, ni le bébé ni moi et ces autres enfants, on va tous attraper le KWASHORKOR,

Pas d’eau, du savon et même les vêtements du bébé, si quelqu’un me donne un 500Fc, j’achète de l’eau, cas contraire, on vit sans rien » nous a fait révélé madame KAJANGWA FITINA LOUISE, une femme allaitante et déplacée venue de Bunagana dans le Territoire de Rutshuru au Nord-Kivu en RD Congo.

De son coté l’infirmier titulaire du centre Médical Fatima, une structure sanitaire du Territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, Mr Gaspard ; appelle ces femmes allaitantes déplacées à adopter certains comportements malgré cette insuffisance alimentaire pendant l’allaitement et lance un appel au gouvernement de la République Démocratique du Congo et ses partenaires, Organisations humanitaires qui interviennent dans le programme d’allaitement maternel de venir en aide à ces femmes allaitantes déplacées car c’est un problème de la santé publique.  

« Ces femmes allaitantes sont en difficultés, premièrement sont déplacées, elles ne savent pas quoi donner à leurs enfants ou quoi se donner elles-mêmes pour qu’elles puissent bien équilibrer leur alimentation par exemple ; Une femme allaitante a besoin de se nourrir bien au moins 3 à 4 fois le Jour, de prendre les aliments constructifs, aliments énergétiques et aliments de protection, vous verrez qu’une femme déplacée ne peut pas remplir toutes ces conditions et ne peut pas se laisser mourir parce que la vie coute chère . Nous sommes dans un pays qui est humanitaire, je vois beaucoup des gens qui passent pour les actions humanitaires, je veux simplement faire un appel à eux pour qu’ils puissent faire assistance à ceux femmes et leurs enfants en train de mourir de faim dans des camps des déplacés, il faut chercher des moyens suffisants, donc il faut identifier tout le monde pour leur venir en aide, pour qu’il ne puisse pas tomber dans ces maladies de la malnutrition et qui est un problème de la santé publique» dixit Gaspard, IT du Centre Médical Fatima

Selon l’organisation Club Changer la vie « CCV/RDC »L’effectif des femmes allaitantes déplacées qui courent les risques de la malnutrition dans les sites de campement en territoire de Nyiragongo est de 1.500 femmes et 2.000 enfants dans l’ensemble. Il est urgent d’agir très tôt, pour prévenir certaines maladies pouvant attaquer la mère et le nourrisson.

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